Entre allers-retours fréquents en avion et accumulation de cosmétiques (à faire pâlir toutes les salles de bain du monde) Marie Lopez (EnjoyPhoenix), a régulièrement généré du C02 dans son ancienne vie de Youtubeuse beauté. Mais en 2018, cette ex-surconsommatrice a décidé de changer son mode de vie et sa ligne éditoriale sur les réseaux sociaux, pour agir à son niveau en faveur de l’environnement.
« Mes actions quotidiennes sont-elles réellement utiles, quand on voit que des milliers de litres d’eau sont utilisés pour créer de la fausse neige aux JO, ou que des stades climatisés vont être construits au Qatar ? » « Puis-je faire un enfant alors que notre planète court à sa perte ? » Marie Lopez se pose fréquemment ces questions, et si vous aussi, c’est que vous êtes probablement éco-anxieux.ses. À partir d’études, de témoignages et de sa propre expérience, Marie explique comment l’éco-anxiété se manifeste au quotidien, et comment elle peut être à la fois un frein et un moteur dans le processus de réduction du CO2.
Etre conscient·e des atteintes environnementales provoque-t-il un sentiment d’impuissance chez les adolescent·es et les jeunes adultes ? Notre étude, menée dans un gymnase et avec des étudiant·es universitaire en bachelor (tous domaines confondus) montre que cela n’est pas forcément le cas: plus nos participant·es percevaient que l’humanité fait face à une catastrophe écologique majeure, plus iels estimaient pouvoir faire quelque chose pour l’environnement et s’engageaient dans des actions concrètes. La mise en action est en effet cruciale pour diminuer une anxiété qui pourrait paralyser (voir Crandon et al., 2022, sur le sujet).
